Centre culturel Aberdeen, début septembre...
Il y a ce brouillard qui envahit l’atmosphère depuis quelques jours. J’observe mes humeurs et m’imprègne de cet air tiède et humide. Il n’y manque que l’odeur saline pour raviver la présence du Saint-Laurent dans mes chairs. Le temps s’arrête. Entre le réel et le souvenir, il y a une zone où l’esprit puise ses images, une zone où les images refont surface et deviennent aussi tangibles que le présent. Un endroit magique où l’œuvre ne s’explique pas.
Cette installation raconte l’essentiel d’un paysage, celui de mon enfance …d’un fleuve dans tous ses états est né Paysage incertain.